Comme le voyageur de l’espace,
J’avance dans le froid sidéral
Sans laisser plus aucunes traces
Dans son cœur, aux allures royales.
Un grand vide prend toute la place.
Une absence qui me fait bien du mal.
Autour de moi tournent les rapaces,
Attendant ma mort ,tel des chacals.
Ce vide rend ma vie banale.
Je traine ma vieille carcasse.
Sans ailes, rien n’est plus vital.
J’avance en faisant du sur place.
Aux profondeurs abyssales
Notre amour hors classe
Lentement s’est fait la male
rendant mon cœur de glace.
J’étais son homme infernal,
Jouant de différents alias.
Brisant son ‘tit cœur de cristal.
Finissant comme une vieille godasse.
Cœur perdu, sans vie conjugale,
Abandonné, laissé sur place,
Dans l’immensité de la toile,
Plus personne qui ne m’enlace.
(c) 2011 Didier SEHA