Mon Vieux Bonhomme.


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Alors, c’est fini pour de bon, tu as donné la pipe !
Tu ne m’as pas laissé le temps, chantait David
Je n’ai pu te dire :’Tonton, tu es un chouette type.

Trop peu de temps, je suis resté à tes côtés
Dieu merci de m’avoir fait te rencontrer
Jamais je ne regretterai de t’avoir aimer.

Toi, t’es partis là-bas, moi, je reste maintenant ici,
Mais là-bas, après tout, ce n’est pas loin d’ici.
C’est cet endroit où nos rêves ne sont plus étroit.

Je ne sais pas où, mais On s’est donnés rendez-vous,
On s’est fixé un rancard, dans un futur encore flou,
C’est certain, on se retrouvera, Dieu sait où.

Sans toi, le tic tac de l’horloge continue
Aussi vite, aussi inlassablement, elle se mue,
Et moi, je me rapproche du coin de ta rue.

Maintenant je prends congé de toi, je dois y aller
Pourtant mon coeur lui, reste à tes côtés,
Et mes pensées, toujours, vers toi sont tournées.

Dors doucement, tu l’a bien mérité
Tu t’es battu, et ta dernière bougie, tu l’ as soufflée
Mais va maintenant, Mon Ami, Mon tonton ailé.

Et rêve pour l’éternité en paix
Comme dans le temps, lorsque petit j’étais,
Et qu’au coin du feu, une histoire tu contais.

Tu étais mon étoile du berger
Et je me rappelle ce que tu me disais
Dans mon cœur, toujours fidèle je te resterai

Sans toi, la vie n’est plus pareille, un peu vide.
Et je ne sais que dire de plus dans cette missive,
Si ce n’est que ma douleur est vive.

Sans toi, Tonton

(c)2003 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

Mon vieux Bonhomme

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