Je dessine, conscient, du bout de mes doigts,
Partant de tes épaules au creux de tes reins,
Un serpentin de tendresse mi chaud mi froid,
Exaltant l’extrême passion de mes mains.
Je peins de ma langue, sur ta peau peu farouche,
Les monts vertigineux, nourriciers de la vie.
Sources des fleuves au confluant de ta bouches,
Union de nos lèvres passionnées et inassouvies.
J’encadre ta beauté dans mes rêves les plus secrets,
Utilise tout l’or de mon coeur pour te couvrir.
Par-delà les mers, au travers des bois de ciprès,
Pour une chasse au trésor afin de nous découvrir.
J’expose à ciel ouvert, mes sentiments les plus purs
Au feu de tes lumières dans l’espoir d’un été boréal,
Un regard fasciné, ton image qui se dessine sur un mur,
Jamais je n’ai œuvré une oeuvre d’art si sentimentale.
(c)2006 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)