Un jour viendra le temps de quitter cette terre,
Pour rejoindre l’au-delà, la cité du mystère;
Alors, plus rien ne pourra contrarier le temps;
On peut supposer, mille et mille beaux printemps.
Les désirs et les regrets n’existeront plus.
Cette vie éternelle, n’a jamais d’exclus.
Dans l’espace infini, il n’y aura qu’ amis,
Enfin disparaitront, grincheux et ennemis.
La paix et le bon temps ne règnent plus ici.
Quoique l’on fasse, on ne dit plus aucun merci !
Les » choses » se déroulent à grande vitesse,
Comme sous l’emprise d’une folle ivresse.
Famille, transport, travail, manger… puis repos.
Téléphone, ordinateur, fax… et mal de dos !
On ne sait plus se parler, voir celui d’en face,
Pas d’histoire ! chacun doit rester à sa place.
Pourtant le « jour » se lève, chaque jour nouveau.
La nuit, la lune brille dans les caniveaux,
Les étoiles scintillent au-dessus de nous,
Avant que le rideau d’azur noir se dénoue.
Les rêves heureusement ne sont pas proscrits,
Pour se faire entendre, c’est au ciel que l’on crie!
…Puis le calme est de retour, l’on respire enfin,
Les yeux vont s’ouvrir au matin,… et l’on a faim !
(c) 2008 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)