Je ne connaissais pas son regard sur mes mots coquins
Avant qu’il ne commence à soigner mon cœur orphelin!
Sentiments en souffrance qui flottaient sur mon destin,
Avant qu’un soir Elle arrive pour me prendre la main.
Je ne connaissais pas son petit sourire enfantin
Avant qu’il n’assèche mes rivières de chagrins.
Quand les mots sont ritournelles à mes mains,
Dans mes draps froissés, où je rêve d’elle en satin.
Je ne connaissais pas la douceur de ses mains
Avant qu’elles n’effleurent ma peau de bambin
Et glissent comme un tourbillon sous le vent câlin
Du souffle de ses baisers éparpillés sur mes chemins.
Je ne connaissais pas la perfection de son corps félin
Joyau magnifique, qui dans mes bras a trouvé son écrin.
Sensuelle et douce, Elle a su créer en moi un besoin,
Désormais mon corps aussi, d’Elle à de plus en plus faim.
Je ne connaissais pas l’arrogance intrigante de ses seins,
Avant de les découvrir fièrement dressés sans soutien.
Appel irrésistiblement à de buccales caresses, tendres câlins,
Et qui, à genoux, je vénère comme certains se vouent aux Saints .
Je ne connaissais pas la finesse de ses jambes sans fin,
Avant qu’elles ne m’invitent pour la danse de nos reins.
Invitation à goûter le nectar sucré de sa joie, ce jus divin
Comme un élixir de bonheur, hydratant pour mes lendemains …
Je ne connaissais pas la chaleur de ce centre terrien,
Avant d’y faire de subtiles mouvements de vas et vient.
Qui nous unis dans un univers étoilé hors du commun,
J’étais au paradis, ou est-ce d’éden le somptueux jardin ?
Je ne connaissais pas la chaleur de ses soupirs féminins,
Qui me réconfortent, et créent des souvenirs cristallins.
Ils éclosent comme des fleurs se posant sur ma main,
Qui les cueille au seuil de la porte d’un futur incertain …
(c) 2016 Didier SEHA