L’Absence


Couché dans l’herbe, le regard dans le ciel étoilé,
Je scrute cet univers pareil au vide de ma vie
Tant de planètes et pourtant si esseulé.
Tu étais mon soleil, ma chaleur dans la nuit.

Il n’y a plus ton sourire contre mon cœur,
Ni tes yeux émeraudes pour calmer ses douleurs
Tes mains, qui me caressaient avec douceur.
M’offraient cette énergie, me protégeant de mes peurs.

Au plus profond de mon être, grande est ma tristesse !
En cet instant, de ne pouvoir te serrer dans mes bras.
Ni, de mes lèvres, t’offrir mes plus belles caresses.
Soufflés avec délicatesse mes mots tendres et délicats.

L’échange de nos âmes larmoyantes dans cet enfer,
Mes larmes qui s’envolent vers ton cœur en or
Atteindront-elles, un jour, ma belle destinataire
Ou s’écraseront-elles aux portes de ton château fort.

Sur mon visage, je souris en pensant à tes émois
Quand, frémissante, tu t’offrais avec timidité
Pourrais-je un jour te refaire pleurer de joie,
Ou devrais-je, de la solitude, me contenter ?

(c) 2023 Didier SEHA
http://www.levergerdemesecrits.eu

texte protégé par Copyright

texte protégé par Copyright

 

Ce contenu a été publié dans Pommes Clochards. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *