« Tes yeux ne trompent pas,
J’y perçois ce que tu ne dis pas. »
Me dit-elle sans gênes, sans rougir.
« Dans leurs reflets, se dessinent tes mains
Caressant encore la courbe de mes reins. »
Y trouve-t-elle un quelconque plaisir ?
« Enserre-moi fermement la taille fine
Ou les lobes de mes fesses opalines »
Sur ses lèvres, un coquin sourire.
« Brillant, sous les reflets imaginés,
De ce qui leurs restent encore cachés. »
Son regard, tel un soleil s’est mit à luir.
« Je n’y suis que la métonymie de moi
De ce Tout qui te met, dis-tu, en émoi ».
Elle a découvert mes plus secrets désirs.
(c) 2023 Didier SEHA
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