Le soleil rouge se couchait sur l’été indien.
Un silence lourd s’abattait sur son chemin.
Les aiguilles de l’horloge tournaient en vain.
Les portes s’ouvraient sur le froid Sibérien.
L’air était glacial et le temps était comme suspendu
Sur cette toile, au milieu de la foule elle l’avait perdu
Mais à travers leurs pensées ces deux inconnus
Ne s’attendaient pas à cette rencontre impromptue
Passèrent les jours, pareilles aux sombres nuits,
Sans couleurs, sans odeurs, fade devenait la vie.
Y avait-il un espoir qu’elle pensa encore à lui,
Autant qu’elle, plus jeune et sexy, occupait sont esprit ?
Eloignés par la distance mais si proche de lui
Durant tous ces mois, il occupait son esprit
Elle en rêvait le jour et lui hantait ses nuits
Elle souhaitait un amour qui dure toute la vie
Dans le virtuel, des Anges et des Fées, ses petites chéries,
Patiemment tentaient de lui donner de nouvelles envies.
Malgré tout, souvent il jouissait en pensant à ses doux fruits.
L’adultère au travers des étoiles, est-ce vraiment interdits ?
Elle ne pouvait compter que sur ses rêves
Pour que son corps lui fasse l’amour sans trêve
Au fond d’elle-même, elle savait qu’elle le retrouverait
Pouvoir à nouveau lui parler, le subjugué en vrai
Revenant de vacances passées au Sud de la France,
Il retrouve sa déesse, mettant fin à sa carence.
Le soleil brille, la vie à repris son cours joyeux ,
Ce n’est pas une fin heureuse, mais un début à deux.
Ils se retrouvèrent sur cette toile
Où l’amour hisse la grande voile
Pour conquérir à nouveau le monde
A la lumière de la lune féconde
(c) 2014 Didier SEHA
(http://levergerdemesecrits.eu)
4 mains pour un texte au rythme de l’unisson. Bravo.