La nuit dernière

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C’est avec tes baisers que tu me réveilles,
Avec ton envie, tes caresses m’éveillent.
C’est avec tes doigts que tu joues à merveille,
Dans ton intimité, ils caressent ta rose vermeille.

Tu fais monter mes envies, avec une infinie délicatesse.
De ta bouche assoiffée, tu me parcoures sans cesse,
M’offrant imperceptiblement la rondeur de tes fesses,
D’où la cyprinne coule comme les eaux de la Lesse.

J’aime ce désir qui monte en moi , créé par toi !
Ta bouche qui s’affaire , ne me laisse pas de bois,
La subtilité de ton érotisme passant par tes doigts,
Le jeu de ton corps me mettant dans tous les états.

Prendre le temps de venir en toi pour ne faire qu’un,
Glisser lentement, dans de doux va et vient,
T’entendre gémir de plaisir, sans tabou aucun,
Ne pas te voir, juste sentir la chaleur de ton vagin.

Et finalement te sentir céder à toute résistance,
Pour te laisser aller à toute ta jouissance,
A mon tour, répandre en toi ma chaude semence,
Puis laisser nos corps unis, assouvis, en transe .

Encore une belle nuit, passée auprès de toi

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(c) 2007 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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Déductions amoureuses

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Par la peur de te perdre, et de ne plus te voir,
Par ce monde insensé qui grouille dans ma tête,
Par ces nuits sans sommeil, où la folie me guette,
Où le doute m’effleure, étend mon cœur de noir;

J’en déduis que je t’aime …

 

Par le temps que je prend à ne penser qu’à toi,
Par mes rêves de jour, où tu règne en idole,
Par ton corps désiré, de mon corps qui s’affole
Et l’angoisse à l’idée que tu te jouer de moi;

J’en déduis que je t’aime …

Par la joie qui m’étreint lorsque je t’aperçois,
Par mon souffle coupé et mon sang qui se glace,
Par la désolation qui réduit mon espace,
Et le mal que tu le fais souvent malgré toi;

J’en déduit que je t’aime …

Par la contradiction dans ma tête et dans mon cœur,
Par toutes ces années perdues sans toi, je réalise,
Par tes regards perdus qui parfois me suffisent,
Et me font espérer en des jours meilleurs;

J’en déduis que je t’aime …

Par l’idée que la fin pourrait être un début,
Par mes joies éventrées par ton indifférence,
Par les mots d’Amour qui restent en souffrance,
Puisque de te les dire m’est parfois interdit;

J’en déduit que je t’aime …

Dix ans plus tard, je te regarde toujours,
Nos vies se sont réunies, enfin.
Nous avons unis nos destins.
Et ce que j’épprouve, c’est de l’amour;

Tu peux en déduire que je t’aime.

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(c) 1998 – 2008 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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AINOHA


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Ses grands yeux bruns vous scrutent,
Un petit sourire après quelques minutes,
Un précieux objet , descendu directement
Dans les bras ouvert d’une maman.

Tendez lui votre doigt, elle le serrera,
Offrez lui un sourire, elle vous répondra,
Elle verra dans vos yeux plein d’amour,
Et s’en rappellera pour toujours.

Lorsqu’elle crie, serrez-la dans vos bras,
Votre chaleur, votre voix la consolera,
Gardez la bien près de votre cœur,
Afin de la protéger des malheurs.

Dans ses yeux 1000 étoiles vont briller,
Son visage deviendra un ciel étoilé,
Ainoha, l’enfant que vous avez créé
Apprenez lui le mot « aimer ».

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(c) 2007 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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Le Blues

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Je cherche des refrains
Pour écrire une histoire.
Livide devant l’écritoire,
J’ai perdus mes  quatrains.

Où ont-il bien pu s’égarer ?
Dans quel cœur, sur quel chemin ?
Une flaque d’eau comme parchemin,
Où se reflète mon image attristée.

Mes rimes disparaissent enfin
Dans un trou de ma mémoire.
Désertant le centre du grimoire
Desséchant mon cœur d’écrivain..

Tous mes mots tendres et doux,
S’envolent dans le petit matin.
Mes rêves sur sa peau de satin,
S’évaporent sans plus de goût.

Mon âme fanée n’a plus corps.
Elle ressemble à un vieux chiffon..
Comme ces rides sur mon front,
Me rappellent l’imminence de la mort.

Ma plume s’assèche,un plus chaque jours.
Ma bougie n’éclaire plus que l’abîme.
Mes vers n’ont plus rien de sublimes.
Le papier blanc, jauni près des contours.

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(c) 2008 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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Les mots


Ne blessez jamais un mot, les mots ont une âme.
Ne brandissez jamais un mot, mes mots sont des armes.
Oui, les mots peuvent guérir, les mots peuvent tuer.
Oui, les mots peuvent nourrit, les mots peuvent affamer.

Ne laissez pas un coeur souffrir, d’un mot maladroit
Ne laissez pas un coeur mourir, d’un mot qu’on ne dit pas.
Essayez le mot doux, vous savez, celui qui réconforte.
Essayez le mot clé, mais oui, celui là qui ouvre la porte.

Dites oui, en pensant non, et le oui sera non.
Car les mots s’habillent de votre conviction
Ils sont le miroir de lâme et du coeur,
Le reflet de nos doutes, et aussi de nos peurs.

Osez !
Osez le mot juste, celui qui met à nu
Osez le mot tabou, celui qu’on ne dit plus,
Osez le mot vrai, celui qui impose le silence
Osez le mot pur , celui qui respire l’innocence.

(c) 2008 Didier SEHA
(http://levergerdemesecrits.eu)

texte protégé par Copyright

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L’Ami Poète

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En proie à la fureur de respecter la rime,
Le poète emplit ses vers de sa passion ;
Son âme s’abreuve sans nulle aversion,
Aux flammes des enfers, sur les bords de l’abime.

Ecartant parfois ses désirs, le voici à la trime,
Sa plume s’emballe, devient folle, sans nulle perversion,
Puis c’est l’introspection,de l’abime rejaillit l’insurrection,
Le voila qui biffe,gomme, recommence et supprime.

Cent fois, avec courage, il détruit, modifie,
De l’œuvre de son cœur, il écoute l’écho,
Du miroir de son âme, il voit tous les mots,
Cent fois, il dessine cette chorégraphie ;

Quand enfin ses parfums habillent le silence,
Expression du ressentis, pansement de ses maux.
Il supprime le doute, et met au tiroir le dico,
Ce bon juge de paix, dépourvu de clémence.

(c) 2008 Didier SEHA
(http://levergerdemesecrits.eu)

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Ma Pauvre petite Belgique


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Il était une fois,au centre de l’Europe, en un lieu de cocagne,
Deux peuples identiques qui cherchaient un peu la castagne…

Les uns parlaient françois, devisaient en wallon.
Les autres, en flamand : fièrement rangés sous le lion,

Ils se heurtaient au coq et les deux oriflammes,
Quand ils se rencontraient, crachaient de grandes flammes !

Mais, cachées dans les rangs de ces bandes de cons,
Colombes déguisées en habits noirs, de faucons.

Quelques rares bilingues, souvent sexagénaires,
Parvenaient à parler avec leurs « adversaires ».

Ces sages érudits dialoguaient de rien et de tout
Sans rien montrer jamais de l’horrible courroux.

Que leurs partis haineux, avides de batailles,
Voulaient manifester envers l’autre piétaille !!!

Car ces hommes de bien, souvent des rescapés,
N’avaient en ce pays pas connu que la paix :

Tentés pangermaniques sous bombes et shrapnels,
Mortellement brisés  aux discours de De Grelle,

Rescapés de la guerre, ces doux miraculés,
Face à la bête immonde, n’avaient pas reculé…

Et revenus des morts, de l’horreur de la guerre,
Avaient tous réappris le sens du mot « prospère ».

Reconstruit le pays par bribes et morceaux
Et calmé leurs poulets, leurs ardents lionceaux.

En leur seins inculquant d’essentielles valeurs.
Tout se reconstruisait sans reproche et sans peur :

Cockerill tournait bien, Sidmar apparaissait
Anversois et Gantois parlaient toujours français…

Et les choix politiques, oranges, bleus ou rouges,
Se succédaient alors sans que rien vraiment ne bouge…

De concertations en conclaves : de tout, l’on discutait
Et l’on faisait l’Europe, nous, les petits Belges futés.

On rassemblait la France et l’Allemagne à table !
On devenait vraiment des partenaires affables…

Mais un jour, il n’y eut plus de recensements…
Pour la première fois, des bourgmestres flamands …

Puis l’Université la plus vieille d’Europe,
Décida d’employer des moyens pas très propres,

Pour se débarrasser de tous ses fransquillons…
Perdant à tout jamais sa bonne réputation…

Les Fourons s’échangeaient contre Mouscron Comines
Et les facilités se faisaient champ de mines…

Les sages, peu à peu, mouraient, disparaissaient
Et je n’aimais pas tous ceux qui les remplaçaient…

D’autant qu’à chaque fois qu’un nouveau politique
Apparaissait chez nous –facile est la critique-

Je me souviens de ces francophones députés,
Ayant, devant leurs collègues, l’air un peu dépité…

Sans pour autant remonter jusqu’aux années cinquante,
Mérite-t-on vraiment ceux qui nous représentent ?

Si nous prenons Machtens –et dois-je en dire plus ?-
Si nous le comparons à ce Leterm’minus,

Cheveux neige d’antan, comme je vous regrette …
Car pour vous, l’équilibre était plus qu’une dette…

Et ne me parlez pas de nos partis wallons :
Même mon père avait l’air bien moins con !

A la Madame « non », la Joëlle Milquet ,
Je préférais encore ce maft de VDB !

J’entends la voix de Cools qui martèle et résonne !
A la place ? Un filet fluet qui… papillonne… 🙄

Et Antoinette au FDF, ce n’était ni Gossuin, ni Maingain !
Et Lagasse ou Outers savaient encore tendre la main !

Jamais, VMO et TAK n’auraient cherché le « bang » :
Les flamands n’avaient pas créés le Vlaams Belang …

Quand Jean Gol pérorait, on comprenait pourquoi !
Reynders, son successeur, c’est la langue de bois !

J’ai cru, à un moment, au retour de De Haene
Mais ses nombreux mandats lui ont tourné le crâne…

Pour moi, le dernier sage, c’est peut-être Charles Picqué
Grâce à lui, c’est Bruxelles qu’ils n’ont pas pu nous piquer…

J’habite en Flandre, mais suis né et ai grandi à Bruxelles.
Maman est Fraco-Belge, mon père était Ardennais rebelle;

Saint Thomas, Saint Boni et l’Isib m’ont éduqué tolérant
Ma Femme, beauté Louvinoise, m’aime en flamand.

Pour toute ces raisons, je serai toujours un Belge de cœur,
Refusant d’agresser, de haïr et de montrer certaines rancœurs.

Sauf peut-être, aujourd’hui, en voyant ces faux politiciens
Qui ne pensent qu’à eux et aboient comme des chiens.

Et qui, pour s’enrichir, font de la politique !
Je rêve d’un pays qui, en ces temps critiques,

Se mette tout à coup à repenser honneur et nation,
Oublie son extrémisme, ses plus noires factions,

Et réunisse enfin les partis vraiment démocrates.
Et que l’on tranche et coupe partout « où cela gratte » !

Mais que l’on reconstruise l’image de notre plat pays
Sans que Flamands, Wallons ne se sentent trahis !

C’est le temps d’oublier de crier « schild en vriend » :
On a tous un ami, qui s’appelle Lami ou Devriendt …

(c) 2008 Didier SEHA
(https://levergerdemesecrits.eu/Poemier)

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Papillon

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Tu as la grâce du papillon,
Tu as la couleur de la plus belle saison,
Tu as la douce saveur du miel
Tu es si mystérieuse et sensuelle

Si, un jour, tu pars en voyage
Emmènes-moi dans tes bagages
Si tu as rendez-vous avec l’Amour,
Emmènes-moi pour toujours.

L’amour qui fait chanter la vie,
Là, dans tes bras, je sais déjà,
Que mon bonheur est infini.
Oui, quand je te vois,Mon cœur s’affole,
Quand tu es près de moi,Je prend mon envol.

Je danse sous une pluie d’étoile,
Tu es tous ce que j’attendais,
Tu es ma nouvelle l’étoile,
Celle que toujours je suivrai.

Tu es ma cendrillon.
Tu es mon rêve doux,
Tu es mon scorpion.
Tu es mon rêve fou.

Alors si c’est ça l’amour,
Merci de me l’avoir fait rencontrer,
Si c’est tout ça l’Amour,
Il n’y a que toi pour l’incarner.

(c)2007 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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Rêves et Fantômes.


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Au creux des vagues de nos rêves
Dans le silence de nuits trop brèves
Vivent Elfes, fées et fantômes
Que nous voyions quand nous étions mômes.

Alors que le temps passe comme une éponge
Effaçant les vagues de nos songes
Où vont Elfes, fées et fantôme,
Que nous voyions quand nous étions môme ?

Nous voulions de la vie et du soleil
Qu’aucun de nos jours ne soient pareils
Du Charles Baudelaire qui nous réveille
Que nos âmes rêveuses appareillent.

Où s’en vont les fées abandonnées
Lorsque l’heure du réveil à sonné
Lorsque nos esprits rêveurs appareillent
Finalement nous devenons tous pareils.

Toutes ces étincelles dans nos yeux,
De ces jours qui nous voyaient heureux,
Disparaissent en nous, à petit feu,
Pour faire place à des moments moins joyeux.

Que se passe-t-il dans nos âmes,
Quand s’en est allé la grande dame ?
Que deviennent les rondes et les jeux
Quand un beau matin, on se réveille vieux ?

Notre destin est de finir dans le trou
Et alors, que reste-t-il de nous ?
A part des broutilles et des clous,
Si l’on ne vit que pour des sous !

Le jour où l’on termine dessous,
Que reste-t-il derrière nous
Des souvenirs entourés de flou,
Quand on décroche nos rêves du clou !

(c) 2006 Didier SEHA
Reflection après la mort de mon père le 13.5.2006

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Chemin d’artiste


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Je dessine, conscient, du bout de mes doigts,
Partant de tes épaules au creux de tes reins,
Un serpentin de tendresse mi chaud mi froid,
Exaltant l’extrême passion de mes mains.

Je peins de ma langue, sur ta peau peu farouche,
Les monts vertigineux, nourriciers de la vie.
Sources des fleuves au confluant de ta bouches,
Union de nos lèvres passionnées et inassouvies.

J’encadre ta beauté dans mes rêves les plus secrets,
Utilise tout l’or de mon coeur pour te couvrir.
Par-delà les mers, au travers des bois de ciprès,
Pour une chasse au trésor afin de nous découvrir.

J’expose à ciel ouvert, mes sentiments les plus purs
Au feu de tes lumières dans l’espoir d’un été boréal,
Un regard fasciné, ton image qui se dessine sur un mur,
Jamais je n’ai œuvré une oeuvre d’art si sentimentale.

(c)2006  Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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