Entre Ciel et Terre


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Un jour viendra le temps de quitter cette terre,
Pour rejoindre l’au-delà, la cité du mystère;
Alors, plus rien ne pourra contrarier le temps;
On peut supposer, mille et mille beaux printemps.

Les désirs et les regrets n’existeront plus.
Cette vie éternelle, n’a jamais d’exclus.
Dans l’espace infini, il n’y aura qu’ amis,
Enfin disparaitront, grincheux et ennemis.

La paix et le bon temps ne règnent plus ici.
Quoique l’on fasse, on ne dit plus aucun merci !
Les » choses » se déroulent à grande vitesse,
Comme sous l’emprise d’une folle ivresse.

Famille, transport, travail, manger… puis repos.
Téléphone, ordinateur, fax… et mal de dos !
On ne sait plus se parler, voir celui d’en face,
Pas d’histoire ! chacun doit rester à sa place.

Pourtant le « jour » se lève, chaque jour nouveau.
La nuit, la lune brille dans les caniveaux,
Les étoiles scintillent au-dessus de nous,
Avant que le rideau d’azur noir se dénoue.

Les rêves heureusement ne sont pas proscrits,
Pour se faire entendre, c’est au ciel que l’on crie!
…Puis le calme est de retour, l’on respire enfin,
Les yeux vont s’ouvrir au matin,… et l’on a faim !

(c) 2008 Didier SEHA

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Bonne fête Maman


C’est toi l’ultime bouée
Pour l’enfant qui naufrage
Sur les routes minées
Qui feront son voyage
A travers les années
Qui conduisent son âge
Pour cette destinée
D’homme sans ambages.

Quand son cœur se perdra
Dans la nuit du tourment
Son cri d’alors sera
Ce doux mot de « Maman ».

Sur la mer de l’enfance
C’est toi l’unique phare
Tu restes la conscience
D’un océan bizarre.
Tu mènes l’existence
A l’abri du regard
Haineux de la méfiance
Sans douter du hasard.

Quand son cœur se perdra
Dans la nuit du tourment
Son cri d’alors sera
Ce doux mot de « Maman ».

En ce matin de mai
Tous les enfants pourront
Couvrir de leurs souhaits
Les mamans qui seront
Les reines de ce jour
Car elles auront su
« Sans demander reçu ».

Quand leurs cœurs se perdront
Dans ces nuits de tourment
Leurs cris d’alors seront
Ce doux mot de « Maman ».

Dans tous les coins de France
Du Nord à la Provence
Nous entendrons toujours
Ces mots fêtant l’amour.

En ce jour de printemps
De sa petite voix
Votre enfant vous dira
Bonne fête Maman.

(c) 2008 Didier SEHA
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Ma divine diablesse

Lorsque du bout de tes doigts …
Tu éveilles ce démon qui sommeille en moi…
Tu réveilles la chaleur de mon corps…
Qui frémit et en veut encore et encore…

Je suis alors assoiffé de tes caresses,
Que tu sais me prodiguer avec tendresse.
Avec soin et une infinie délicatesse,
Tu m’enflammes, et mon corps est en liesse,

Par tes petits coups de langue si douce,
Tu provoques dans mon corps des secousses.
Tu t’enhardis aux petits cris que je pousse,
Entre mes cuisses s’agite ta jolie tête rousse.

Par tes baisers savamment déposés.
Tel un volcan, en pleine éruption,
Je libère ma lave de plaisir passion,
Séisme dans mon corps ainsi libéré.

Parce que c’est toi, J’aime faire l’Amour avec toi

(c) 2008 Didier SEHA

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Nous deux


Nous Deux

Nous voici tous les deux, unis pour toujours
Mains dans la main, parcourant monts et vallées,
Epuisés, de nous être si passionnément aimés,
Mais sachant garder l’ardeur de notre amour.

Plus forts, nous sommes après ce long parcours,
Parsemé d’embuches et d’obstacles immatériels,
Mais aussi de plaisirs lors de nos nuits de miel,
De joies et de bonheur renouvelé chaque jours.

Sur la ligne de l’horizon, l’ombre du crépuscule
S’étend lentement alors que le jour, lui, recule,
A son image, nos vies avancent, mais ne capitulent!
Sans s’arrêter, notre voilier gaiement déambule.

Pour nous avoir donné ces moments de quiétude,
De pouvoir un jour d’un automne merveilleux,
Et continuer à nous aimer alors que nous serons vieux,
Nous remercions les cieux d’une si belle mansuétude

(c) 2008 Didier SEHA

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Tu es un Ange pour moi.


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Tu es un Ange que je chéris,
Qui apporte la chaleur dans mon cœur.
La seule qui rend mes jours heureux,
Et qui rend tout mon Univers plus brillant.

Durant tous les moments sombres,
Lorsque mon ciel s’emplit de nuages et devient gris,.
Tu es celle qui touche mon cœur,
Et fait que tout me semble beau.

Si je compte les blessures que j’ai endurées,
Seul un Ange comme toi,qui me tend la main,.
Une amie qui m’accorde tant d’attention,
Quelqu’un qui sait me comprendre,
A le pouvoir de me guérir et de me les faire oublier.

Lorsque j’ai besoin de quelqu’un vers qui me tourner,
Tu es toujours présente à mes côtés.
Me donnant tant de toi-même,
Me guidant vers la lumière pour que je puisse voir,
Guidant mes pas pour m’éviter de tomber.

Tous, nous possédons un Ange Gardien,
Et je remercie Dieu de t’avoir choisie pour moi.
Il savait que tout ce dont j’avais besoin
C’était de l’Amour et de la Tendresse.
Cet Amour que tu incarne si bien.
Cette Tendresse dans laquelle tu me baigne.

Chaque partie de mon corps porte ta marque,
Chaque élément de mon esprit est habité par toi.

Et donc voilà pourquoi
A chaque seconde de ma vie,
Tu seras un ange pour moi.

Un ange et aussi la plus jolie fille.

(c) 1999 Didier SEHA

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Bon Anniversaire Renaud


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Renaud, 5 mai 1993 – 5 mai 2008

Ce que j’ai hâte qu’aujourd’hui soit terminé
Pour qu’enfin dans mes bras je puisse te serrer.

Petit à petit, tu grandis,
Et voilà qu’aujourd’hui,
Tu fête tes quinze ans,
Et tu ne te prend plus pour un enfant.

Probablement as-tu raison,
Car tu as l’âge de prendre tes décisions
Très souvent tu vas te tromper
Et les deux pieds dans les plats, sauter.

Parfois, nous allons te gronder,
Et crois moi tu l’auras parfois mérité.
Mais ne t’en fais pas, c’est parce qu’on t’aime,
Que nous voulons t’éviter les problèmes.

Pourtant, il te faudra aller de l’avant,
Car nous aussi c’est comme ça qu’on a appris dans le temps.
C’est qu’en faisant des erreurs dans la vie,
On s’en mord les doigts, et puis c’est repartit.

Même si on est pas toujours gagnant,
Même si souvant on en sort perdant,
Que bien des personnes plus intelligentes que nous
Et plus malignes, on en trouve partout.

Mais à chaque erreur que tu feras,
C’est comme ça que tu apprendras,
Que l’étude est, certes, nécessaire à l’éducation
Mais c’est en vivant ta vie, que tu apprendras
les plus belles leçons :

La vie, a des hauts et des bas.
Des je t’aime et des je ne t’aime pas !
Des amis que l’on veut garder longtemps,
Et qui disparaissent bien trop rapidement.
Que c’est notre santé que l’on veut préserver
Mais qui peut rapidement chanceler
Et puis notre boulot que l’on veux garder
Car si on le perd, il sera difficile d’en retrouver.

Les quatre saisons qui meublent l’année,
Qui ne sont pas pareils, mais qu’il nous faut accepter.
Tout ces petits bonheurs que l’on reçoit souvent,
Qui compense pour les petits malheurs qui arrivent de temps en temps.

Les enfants que l’on a désirés et que l’on aime,
Et ce, même si parfois ils nous font de la peine.
C’est la mortalité des êtres aimés, a accepter,
Sachant qu’un jour on ira les retrouver.

Mais jusqu’à notre dernier souffle, la vie on l’aimera
Comme je t’aime, et que pour ça, TOUT on acceptera.

Bon anniversaire Mon fils, Mon trésor.

Ton Papounet.

(c)2008 Didier SEHA

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Jardinnier du matin


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Comme la fleur au petit matin,
Son joli petit bouton de rose,
Est perlé de désir sous sa main,
Gestes qui me rendent tout chose.

En au haut de mes jambes trônant,
Sous le drap la tige se dresse fièrement,
Doucement, tendrement elle se réveille,
Et se redresse après un long sommeil.

Comme la fleur, sous la rosée du matin,
Elle s’ouvre doucement dans ma main,
Consentante, elle se laisse caresser,
Appels à ma langue pour l’humidifier.

Jardinier d’intérieur consciencieux,
Je me penche pour la butiner mieux.
Mes mains explorent alors son verger,
Avec tendresse elle se laisse diriger.
Entre ses lèvres, la tempête s’est levée
La houle de sa poitrine s’est accélérée,
Mon papillon, lui, s’est mis à butiner,
Sur sa fleur délicatement il s’est posé.

Impatiente, sur moi elle vient danser.
La dance du ventre ou se déhancher.
Sur ma rampe elle se laisse glisser,
Mon trombone aime aussi coulisser.

Elle m’offre son corps totalement,
Sa fontaine coule abondamment,
De sa bouche volent ses petits cris,
La jouissance à son tour m’envahit.

Voilà comment j’aime son vagin printanier,
En pleine période de floraison avant l’été,
Ses lèvres, sont des pétales légèrement rosées
Dont la douceur me fait toujours fantasmer.

(c) 2007 Didier SEHA

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Douce est l’image


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Contradictoire, l’ombre côtoie la lumière
Le gris, accentue les couleurs, les relevant
Ce que nous offres la nature, tel une prière
Est aussi beau que l’amour d’un enfant.

Dieu soleil caché par de gros nuages,
Voudrait réchauffer nos cœurs meurtris,
Et par ses rayons filtrant le paysage,
Il nous apporte l’espoir d’une nouvelle vie.

Au gré des vents, tous nos tourments,
Traits de fusain qui en nous se dessinent
S’envolent et s’effacent en un instant,
Comme les mirages du détroit de Messine.

Nos souvenirs, tels de joyeux troubadours,
D’une tendre mélodie, ils prennent des airs,
Valsant librement sur un océan de velours,
Allant et venant comme le ressac de la mer.

Sur un voilier glissant sur la ligne d’horizon,
Nos esprits voguent aux quatre points cardinaux.
L’important est d’être là et d’écouter tous ces sons,
Qui, doucement, nous entourent comme des animaux.

Pour finalement arriver, en hiver, à bon port,
Subissant les effets de l’horloge du temps,
Celle-là même qui vient nous donner cet essor
D’espoirs et de force que l’être humain attend.

Et si l’amour attend au bout de la jetée,
Comme la terre, en robe de vie, il est habillé,
Il faut alors le protéger, le choyer, le respecter,
Pour l’offrir à nos enfants sans l’avoir bousillé.

(c) 2008 Didier SEHA

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Photo d’une peinture de Jose Roosevelt

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8 ans, jour pour jour




j’aimerais te voir
je veux te toucher
je veux dans le noir
voir tes yeux briller
j’aimerais sentir
tes odeurs d’Amour
mon cerveau envahir
les garder toujours

je veux que mes mains
de leurs doigts très doux
se posent sur tes seins
caressent ton cou

je veux que ma bouche
dépose en baisers
au creux de ta souche
mon Amour osé

je veux voir ton corps
nu dans la lueur
de mon regard si fort
sur ta peau sueur

sur ce corps aimé
je veux que mon corps
le sente vibrer
accord et encore

j’aimerais te voir
t’aimer nuit et jour
je veux dans le noir
voir tes yeux d’Amour.

Depuis 8 ans ce rêve est douce réalité.
Depuis 8 ans il y a du soleil dans mes nuités
Depuis 8 ans j’ai capturé ton regard d’Amour
Depuis 8 ans et, j’espère, pour toujours

Je t’aime

(c) 2012 Didier SEHA
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En ce jour de St Valentin, il est bon de se rappeler …


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S’aimer d’un amour si doux

Sur ton corps au gout divin,
Que je parcours de mes mains,
Des milliers de rayons de soleil,
Te réchauffent dans ton sommeil.

Tu sens les élans de mon corps
Qui te caressent tendres et forts.
Je me rapproche contre toi tendrement,
Afin que tu sentes mon désir brûlant.

Cries-moi en silence tes mots languissants,
Apprécies sans bruit, mes tendres bercements,
Pour que seule ta respiration s’accélérant,
Trahisse le plaisir de me sentir aimant.

Berces-moi de tes chants de sirène d’amour,
Toi mon image, toi la reine de mes jours,
Dans ce monde fait de rêves bien trop courts.
Frémissement de ta peau douce comme le velours.

A tes côtés, je suis l’être aimé du jour,
Moi, ce Giorgio rigolo, amant fou d’amour,
Toujours prêt à satisfaire tout tes désirs,
Sans limite que celle de notre prometteur avenir.

Avec agilité, tu glisses lentement sur mon corps
Pour te fondre dans cet abime des plaisirs forts.
Dans ta tête,les milliers d’étoiles scintillent,
Dans ton ventre, une douce chaleur qui te vrille.

Après tant d’orgasme, tu peux t’évanouir dans le temps.
Pour laisser courir de longs baisers sur ton corps haletant.
Cette nuit, une fois de plus,je suis le plus heureux des amants.
Cette nuit, une fois de plus, mon amour en toi tu ressens.

(c) 2008 Didier SEHA
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