Quentin


Quentin 04-2007

Quentin, lorsque tu as montré le bout de ton nez,
Toi petit bébé, si beau et fragile, je t’ai chouchouté.
J’avais alors de nouvelles responsabilités,
Auxquelles je faisais déjà face pour ton frère aîné.

Quentin, du fond de mon cœur, sans mentir,
J’ai puisé la force pour t’aider à grandir,
En moi tu as trouvé la force de t’épanouir,
J’ai trouvé bien du réconfort dans tes sourires.

Quentin, les années passent à une vitesse sans pareil,
Dans le brouillard, tu restes mon rayons de soleil.
Et si parfois je te chauffe un peu les oreilles,
C’est pour que ta vie reste une petite merveille.

Quentin, aujourd’hui tu as treize ans
Bien que pour nous tu sois toujours un enfant
Dans ta vie, aujourd’hui c’est-à-dire à présent
L’avenir s’ouvre à toi, jeune adolescent.

Quentin, aujourd’hui est pour toi un grand jour,
Pour moi, maman et ton frère tu es notre amour,
Chacun, nous voulons te voir sous ton plus beau jour.
Moi j’essaye de t’apprendre ce qu’est vraiment le jour.

Quentin, pour tes études tu nous fais un peu souffrir
Pourtant c’est maintenant que tu dois préparer ton avenir
Et toi qui sais à peine ce que travailler veut dire,
Un jour à tes enfants tu devras aussi le leur dire.

Quentin, toi qui sors d’une enfance si douce
Pendant laquelle il a fallu que je te pousse,
Dis toi qu’il va falloir un jour filer en douce
Et tu seras alors seul à te battre dans la course.

Quentin après ces quelques vers je termine ce poème
Moi qui n’ai rien à voir avec Victor Hugo ou Verlaine
C’est de tout mon cœur et du plus profond de moi-même
Que je te dis bon anniversaire,mon Trésor, je t’aime

Papounet 24/01/2008

(c) 2007 Didier SEHA

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Quentin 04-2007

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Merci

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C’est l’un de ces mots merveilleux
Que l’on a l’habitude d’utiliser
Pour exprimer toute sa gratitude.

Mais, il y a bien souvent un peu plus que la simple idée que ce mot veut dire.
Lorsqu’il vient du coeur, du plus profond de nous,
Lorsqu’il incarne le plus beau des sentiments,

Lorsqu’il traduit la plus spéciale des pensées,
« Merci » signifie tant de choses.

Il signifie Merci de m’accorder un peu de ton temps,
Merci de me montrer un peu d’attention,
Merci d’être important pour toi.

Il signifie « Tu ensoleilles vraiment mes journées »
Parfois, il veut dire : Tu rends ma vie meilleure.
Grâce à toi, je me sens meilleur …

Il signifie « Tu rend ma journée plus belle »
« tu rends chaque jour plus beau que le précédent »
« Tu fais de ma vie quelque chose qui vaut la peine d’être vécu »

Et je voudrais qu’il en soi de même pour toi
Juste en te faisant savoir combien tu comptes pour moi,
Et que jamais je ne t’oublierai.

(c) 2007 Didier SEHA

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Feelings


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Une lettre,un mot,une phrase.
Un frisson, un regard,une émotion.
D’un coup, mon cœur s’embrase.
Est-ce l’amour ou la passion ?

La vie n’est qu’intensité
Les sentiments intensifiés,
Les peines éprouvées,
Les ravissements magnifiés.

Tout est intensément ressenti
Nos douleurs, nos dépits,
Nos bonheurs, nos repentis.
Notre coeur bat sans répis.

Chaque mot trouve son sens,
Chaque mot trahit une émotion,
Et souvent dans l’éloquence,
Ressortent toutes les questions.

Chaque phrase en substance traduit
Le passé égaré ou le moment présent.
Et le futur qui lentement se construit,
Inlassablement,tout en restant latent.

Tous ces échanges lyriques,
Tous ces rêves incertains
Sont loin d’être utopiques,
Ne doivent pas être vains.

L’avenir se construit par la volonté.
Le bonheur n’est pas synomyme de chagrin.
Il faut se laisser une chance de le toucher
Et de réaliser les rêves de nos lendemains.

Certe, je ne crois pas au destin,
La vie se construit chaque jour,
Elle traduit la volonté de chacun
Et puise sa force dans l’amour.

Couleurs de peau, langues, religions et distances,
Toute ces différences, ne sont que difficultés futiles.
Qu’importe ces obstacles, qui n’ont d’autres résonances
Que des idées dépassées dans des esprits serviles.

Chaqu’un de nos rêve à le droit d’exister,
Il donne plus de puissance à nos ambitions,
Il permet quelque soient nos doutes, d’avancer,
Chacun d’eux permet de retrouver nos vraies émotions.

(c) 2007 Didier SEHA

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L’Amour maladif.


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Il est une maladie
Qui pourri la vie.
Une sale bête sauvage,
Polluant nos rivages.

Elle est en liberté,
Toujours prête à griffer.
Lacérant nos entrailles,
Destructrice d’épousailles.

Elle bouscule nos pensées,
Où haïr est proche d’aimer.
Les choses deviennent difformes,
Un rien devient alors énorme.

L’angoisse, l’amertume, la rage
Nous envahissent sans relâche.
Tout est dévasté après son passage,
Comme meurent les vagues sur la plage.

Elle nous fait profondément mal,
Se comporte comme un crotal.
Insidueuse, elle est brutale,
Sa morssure est toujours fatale.

Plantant un poignard en plein coeur,
Elle provoque une infernale douleur,
C’est alors que tout perd ses couleurs,
Pour que s’envole la colombe du bonheur.

Joelière sadique est sa profession,
Elle isole et fait perdre la raison.
Comment ne pas terminer dans cette prison,
Entrave vicieuse à la liberté d’expression.

Ses victimes sont des êtres trop aimés,
Mais aussi ceux qui ne peuvent laisser,
Un peu d’espace à la croissance de l’amour,
Et le priver d’air, le tuant pour toujours.

Il n’existe alors plus que cette jalousie,
Méchante, triste et noire comme la pluie.
Souffrance crussifiant l’espoire de vie,
Je le jure, à jamais elle sera mon ennemie.

(c) 2007 Didier SEHA

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Osmose parfaite

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Les fantaisies de nos nuits
Errent dans ma tête en silence
Pendant la journée aussi
C’est à nos jeux que je pense.

Tes mains si douces et caressantes
Touchent mes endroits très intimes.
Mes frissons, sous ta langue goûtante
Trahissent ma peur de sombrer dans l’abîme.

Plutôt chaudes sont mes pensées
Plus excitantes à chaques câlins
Elles se font de plus en plus brûlantes
Désirant toujours aller plus loin.

Tes fantaisies me fouettent le sexe
Et fourmilles dans ton vagin.
Je veux les vivre, sans complexes
Et qu’ainsi nous ne fassions qu’un.

Note:
En prélude au weekend qui arrive,
Tu l’a préparé avec toute ta passion,
Je m’offre à toi, le corps à la dérive,
Certain que nos coeurs battront à l’unisson.

© 2007 Didier SEHA

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© 2005 Gigi Vancaneghem Artiste Peintre Onirique – Tous Droits Réservés

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L ‘ Amour


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Ce sentiment est une partie de nous,
C’est un sentiment rendant un peu fou.
Abstrait, personne ne peut le toucher
Notre devoir est de ne pas le nier.

Il peut commencer tout petit
Et avec le temps, il grandit.
Il prend une ampleur considérable
Dans l’univers de nos vies misérables.

Bien des gens peuvent même l’oublier
Car à l’accoutumance, ne plus y penser
Mais bien d’autres le gardent en eux,
Puis le distille soigneusement autour d’eux.

Il peut revêtir bien des formes
Jusqu’à devenir hors normes
Mais qu’importe nos interdits
Si pour eux c’est le paradis.

Ne pensez que ce ne soit que pour l’homme
Je le sais, même les animaux en donnent
A n’en pas douter, c’est le plus pur
Car tout au long de leurs vies, il dure.

Certes, la souffrance en est partie, sans partage
Certains pour en être victime, il n’y a pas d’âge
Mais sans lui, que seraient nos jours, nos nuits
Ne serions nous pas des êtres plein d’ennuis ?

Et même s’il nous rend un peu euphorique,
Ou s’il nous fait vivre des jours romantiques
Dans nos rêves, on le vit, parfois on le maudit
Mais toujours, il nous émerveille et on lui obéit.

Puissant, il sait arrêter les guerres
Lorsqu’il il se répand sur terre mère,
Il habite dans notre jardin secret
Que nous chérissons avec respect.

Malheureusement, chez les uns il a tellement manqué,
Qu’on ai envie, désespéré, de tout laisser tomber,
Et c’est souvent lorsqu’on s’y attend le moins,
Qu’il surgit,discrètement au détour d’un chemin.

Nous le savons, il a des racines et des ailes,
Dans les cœurs, auquel il se fait fidèle;
Une petite étincelle suffit à l’allumer,
Pour que notre vie en soit chamboulée.

C’est pourquoi, il faut le distribuer,
Le partager, le montrer avec générosité,
Le donner sans compter pour qu’un jours,
A notre tour nous rencontrions l’Amour.

© 2007Didier SEHA

(https://www.levergerdemesecrits.eu/Poemier/)

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« Le meilleur moyen de trouver l’amour est de le donner ; le meilleur moyen de le perdre est de le retenir prisonnier ; et le meilleur moyen de le garder est de lui donner des ailes. » Nancy Sims.

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Pensées de colombe


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J’aimerais donner des ailes à ma liberté
M’envoler dans l’espace où rien ne s’efface
Effleurer l’essence de mon éternité :
Ce désir singulier qui jamais ne me lasse.

J’aimerais m’alléger de mes propres pensées ;
Délestant le passé, inventer le bonheur,
Savourer simplement ce goût d’inachevé,
Et m’offrir tout entier au grand amour de l’heure.

J’aimerais m’allonger comme une ombre éperdue
Dans le grand pré fleuri au regard vespéral
Offrir à l’horizon, l’espérance ténue :
Approcher lentement l’infinitésimal.

J’aimerais naufrager en de belles tempêtes
M’étourdir dans l’amour, jusque dans l’absolu :
Puis faire du tout et rien ma sublime conquête
Etre riche de tout dans un monde inconnu.

J’aimerais donner des ailes à ma liberté
M’envoler dans l’espace où rien ne s’efface
Effleurer l’essence de « ton » éternité
Ce désir qui m’étreint et jamais ne me lasse.

(c) 2006 Didier SEHA

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Dédié à toutes celles et tout ceux qui n’ont pas le droit de penser librement.

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Mon Grand-Père, Mon Dieu

Parrain

Parrain, Toi mon grand-père que jamais je n’oublierai …

Le drapeau flotte toujours sur le toit du Palais royal,
Même pas en berne, pourtant c’est un roi qui parti;
Sans faire grand bruit, dans l’indifférence générale;
Seule la tristesse s’est abattue sur notre famille.

Il est parti pour son dernier voyage. Tel était son désir.
Mais je ne peux me résoudre à écrire une phrase banale
Du style « il est mort » ou « il a rendu son dernier soupir ».
Car il sera toujours présent, dans l’intimité de mon journal.

Je ne sais comment réagir face à la tristesse et au chagrin.
Je hais la mort. Elle est froide. Elle me révolte. Elle me fait peur.
Et ce ne sont pas tous ces discours qui ne riment à rien,
Qui atténueront un tant soit peu notre douleur..

Saviez-vous qu’il venait du pays ou habite la pluie
Où quand y a du soleil c’est un mauvais présage
C’est qu’il va pleuvoir c’est qu’il va faire gris
Il était chtimi jusqu’au bout des nuages.

A 9 ans, avec ses parents, le petit Charles
Quitte le continent, traverse le Chenal
A l’école d’abord, Frenchy se fait génial
Apprécier de tous avec ses allures de général.

Il n’ a connu l’école que jusqu’à treize ans
Après c’est le turbin, simple petit chasseur ,
Il gravit tous les échelon d’un métier exigeant
A Bruxelles, à Atlanta, il étais le meilleur.

A 30 ans, c’est la sortie avec les copains
La rencontre de sa belle au bois dormant
66 ans de lutte et de bonheur, main dans la main
Et cette jolie petite fille, que j’appelle maman.

Lorsque la guerre, éclate. Gros tourments
Enrôler de force, il est fait prisonnier
Il y apprend l’allemand, et fout le camp
Très Malin, il arrive chez sa Louise et son bébé.

Il est alors un papa comme il en existe trop peu,
Elevant sa fille dans une discipline de fer,
A laquelle il tenait comme à la prunelle de ses yeux;
Et dont, croyez moi, il n’était pas peu fier.

Les années passent, avec ses joies
Ses parents trépassent, le laissant sans voix
Et puis , enfin, la naissance de l’enfant roi
Son premier petit enfant, Ca c’est moi.

Il m’a élevé, il m’a éduqué, il m’a cajolé.
Dans mes yeux de gamin, il était grand.
Avec lui je me sentais vraiment exister.
Ca aussi j’essaie de transmettre à mes enfants.

Il m’a emmené à mon premier jour d’école
Pour mes cours d’Anglais, il était là aussi,
Il m’as tout appris, avec lui j’étais à bonne école,
Celle ou on apprend à être un homme. L’école de la vie.

J’ai adopter sa religion, celle du respect de la vie.
De la mère nature, des oiseaux et des mammifères marins;
Mais il savait respecter aussi les autres conneries.
Plus chrétien que le pape, il avait le cœur sur la main.

Je vais vous faire part d’un secret qui ne date pas d’hier
Qu’aujourd’hui,je vais vous révéler, ne pouvant me taire :
Vous savez le prince charmant, c’est mon Grand-père.
Et sa princesse, Blanche-neige, c’était ma grand-mère.

Mais le prince charmant s’en est allé chemin faisant,
Emmenant avec lui la légende vivante des contes fées,
Les histoires magiques du petit garçon et de son crin blanc,
Et que ce soit de guerre ou de paix, toutes ses histoires vraies .

Mon grand-père, c’est l’homme le plus intelligent
Qu’il m’ait été donné de connaître en 42 ans de vie.
Autoritaire, certes. Mais tellement gentil et prévenant;
De lui nous garderons une image emplie de mélancolie.

Son regard se remplissait avec tant d’amour chaque fois qu’il me parlait!
J’ai tenu sa main si douce et me suis plongée dans son regard si beau.
Dans le miroir de son âme j’y ai contemplé une vie qui se déroulait.
Dans mon cœur, son sourire merveilleux y sera en sécurité, tel un joyau.

Parrain, je suis si fière d’être ton petit fils!
Les premiers jours sans toi sont pluvieux,
Si tu te rappelle, sur une carte, je te l’ai écrit jadis
Parrain, tu es mon exemple, Tu es mon Dieu.

Depuis Aout 2004, lorsque ma Bonnette, est partie,
Il s’est mis à dériver, et depuis ce jour chagrin,
Je sais que deux êtres qui s’aiment toute une vie,
Ca existe, et pas uniquement dans les films de Gabin.

C’est si important de le savoir et de le transmettre à nos enfants!
On rêve tous de tomber sur la bonne personne à aimer,
Celle avec laquelle on voudrait construire un couple charmant.
Mais on oublie toujours une chose: laisser la magie opérer.

Il m’a appris, a ne pas croire que pour une personne je suis né.
Que pour chacun de nous,il existe une âme sœur à aimer.
Qu’il ne faut pas la chercher. Juste laisser la magie opérer…
Laisser la magie faire. Laissez les sentiments la trouver.

Et une fois trouvée, le couple formé
Même si la pluie fouette les cœurs fatigués,
Il y a une chose qu’on ne doit jamais oublier
L’Amour est plus fort que tout et peu tout surpasser

Voilà ! Mon grand-père est monté sur son voilier,
Une brise chaude s’est doucement mise à souffler
Soudainement les grandes voiles, se sont gonflées.
L’encre a été remontée au moment où lui seul l’a décidé.

La mer a ouvert un chemin sans regarder en arrière
Et le bateau majestueux a glissé vers le soleil.
L’horizon lui a ouvert ses bras de lumière
Et l’a accueilli, sereinement, dans son sommeil.

Ma jolie grand-mère a perdu son chagrin, a retrouver le rire
Car elle sait, qu’aujourd’hui, Parrain est en route vers elle.
Doucement, dans un dernier soupir, dans un dernier sourire…
Son Quick va enfin rejoindre celle qui pour lui était la plus belle.

Mes grand-parents seront à nouveau heureux.
Car ils vont se retrouver comme avant
Bras dessus- dessous, juste à eux deux
Et préparer notre venue dans quelques temps.

Et moi, moi aussi je sais , Car mon Parrain me l’a raconté
Que lorsqu’un bateau largue les amarres et passe l’horizon,
Voguant de toute sa splendeur sur l’océan de l’éternité …
Il ne disparait pas, il continue à exister,

Il ne s’est pas envolé comme l’écrivait le poète
Il n’est pas monter au ciel comme disent les curés
D’avoir donné tant d’amour son cœur s’est arrêté tout bête
Il a cassé sa pipe, il a calanché mais il ne nous a pas abandonné.

Pourtant au moment de faire nos adieux,
Une larme en cadeau au coin des yeux ,
Le cœur est lourd et douloureux,
Mais plein d’amour pour ces gens si précieux

Pour Tetan et Tonton, Pour Parrain et Bobonne,
Pour ces gens qu’on appelle, respectueusement, nos vieux.

(c) 2006 Didier SEHA

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And like William Shakespear said in The Tempest :

We are such stuff

As dreams are made on and our little life

Is rounded with a sleep… »

Parrain
Charles WYNS 28 Septembre 1910 – 3 octobre 2006

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Un papa, ça pleure aussi


Sarah, Renaud, Alexia, Quentin, Cassandra, Inaki
Et puis vous tous qui avez encore votre papa près de vous
Ecoutez ce que j’ai à vous dire, et lorsque vous rentrerez chez vous,
Appelez votre papa pour lui dire ce que vos ressentez pour lui
Mon tonton Jacky et maintenant mon papa ne savent pas ce qu’ils représentent pour moi, car je n’ai pas eu la vivacité d’esprit ni pris le temps de leur dire que je les aimais.

Pour moi … un papa, Sarah
Ca fais tant le fou que tu te dis mais qu’est-ce que c’est que ça
Ca chante dans sa douche et ça t’apporte de la joie
Et puis même des fois ça danse le rock quand c’est là

Un papa Renaud,
Ca t’apprend à réparer un vélo
Ca t’apprend à conduire son auto
Ca t’empêche même de te tuer à moto

Un papa Alexia
Ca t’embrasse et te rempli de joie
Ca te protège des hommes et des lois
Ca te serre tendrement dans ses bras

Un papa Quentin
Ca fait de la bonne mousse au chocolat fin
Ca t’emmène parfois au resto grecque du coin
Ca va chercher les pistolets le dimanche matin

Oui, je sais Inaki,
Un papa ça rouspette et parfois ça crie aussi
Ca te fais la morale, te fais respecter la vie
Ca t’explique la nature, te fais découvrir son pays

Mais un papa Cassandra,
Ca fait pleurer nos coeurs, et ça fait mal quand ça s’en va
Ca fait place à un grand silence quand il n’est plus là
Le monde est plus lourd quand ça passe dans l’au de là

Un Papy,
C’est, dans nos vies, un grand vide quand c’est parti
C’est une nouvelle branche morte, dans notre arbre de vie
Ca sème des regrets quand, sans un au revoir, il rejoint le paradis

On aimerait hurler, mais ça ne sert à rien
On voudrait parler, mais on ne dit rien
On se pose des questions, on se dit pourquoi ?
Pourquoi lui, Pourquoi mon papa à moi ?
Mais finalement on ne sait pas

On voudrait casser la salle à manger
On en veut au monde entier
On voudrait tout oublier, ne plus penser
Surtout ne plus bouger, ne pas se réveiller

Mais on ne peut pas
Quel foutoir quand papa s’en va

Et puis, un jour, à nouveau on sourit
Oh bien sûre jamais on n’oublie
Mais la douleur s’atténue
Et puis la vie reprend le dessus
Elle continue
Et on se rend compte soudain
Que, même si on ne voit rien
Un papa . . .
Ca entoure encore et pour toujours les siens

Alors on lui confie tout
On lui parle de nous
De nos joies, de nos chagrins
De nos problèmes, de petits riens
On lui parle dans son coeur
Et petit à petit, cette immense douleur
S’en va, en même temps que nos rancoeurs

Même si on ne le voit pas
Un papa, ça guide nos pas
Ca veille ici bas
Un papa ce n’est jamais loin de toi
Car, et il te l’a dit, un papa ça voit tout, ça sait déjà
Tous ce que nous, ses descendants, nous ne voyons pas

Dans nos coeurs, refuge ultime des absents
Reposent en paix nos disparus toujours présents
Pour nous guider sur le chemin des vivants
Pour aimer, éduquer et protéger nos enfants
….
….
Papa
Pareille au voilier, la ligne de l’horizon, tu vas dépasser
Au moment où tu disparaîtra, comme il y a 70 ans déjà
Quelqu’un explosera de joie : ‘Il est arrivé, le voilà!’
Bon voyage et soit heureux dans ta nouvelle vie, mon petit papounet à moi.


Musique Raphy Raphael Les papas ça pleurent aussi.

(c) 2006 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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Celle que j’aime


Celle que j aime

Celle que j’aime est une ombre sur un mur,
une comète mille fois passée au dessus de la nature.

Celle que j’aime est une étendue dans une forêt,
un refuge de paix où tout mon être se met.

Celle que j’aime est une lumière dans le noir,
une bouée d’espoir quand c’est impossible d’y croire.

Celle que j’aime est un verger dans un jardin,
une providence de chaleur tout droit du divin.

Celle que j’aime est une pétale sur une rose,
un détonateur qui fait que le doute explose.

Celle que j’aime est un sourire sur un visage,
une bonne direction après un mauvais orage.

Celle que j’aime est un baiser sur les lèvres,
un voile de tendresse pour couvrir la sève.

Celle que j’aime est un caillou sur une plage,
une pierre solide jamais loin de bon présage.

Celle que j’aime est toute une raison par elle même,
la seule raison pour laquelle je l’aime est parce que c’est elle-même!

C’est pour ça que je lui avais fais ce site pour lui rappeler que chaque jour elle illuminait ma vie de mille feux, et aussi que notre heureux passé reste à tout jamais gravé dans mon cœur.

(c) 18-11-2004 Didier SEHA
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