Le Verger de mes écrits

Je ne connaissais pas son regard sur mes mots coquins
Avant qu’il ne commence à soigner mon cœur orphelin!
Sentiments en souffrance qui flottaient sur mon destin,
Avant qu’un soir Elle arrive pour me prendre la main.

Je ne connaissais pas son petit sourire enfantin
Avant qu’il n’assèche mes rivières de chagrins.
Quand les mots sont ritournelles à mes mains,
Dans mes draps froissés, où je rêve d’elle en satin.

Je ne connaissais pas la douceur de ses mains
Avant qu’elles n’effleurent ma peau de bambin
Et glissent comme un tourbillon sous le vent câlin
Du souffle de ses baisers éparpillés sur mes chemins.

Je ne connaissais pas la perfection de son corps félin
Joyau magnifique, qui dans mes bras a trouvé son écrin.
Sensuelle et douce, Elle a su créer en moi un besoin,
Désormais mon corps aussi, d’Elle à de plus en plus faim.

Je ne connaissais pas l’arrogance intrigante de ses seins,
Avant de les découvrir fièrement dressés sans soutien.
Appel irrésistiblement à de buccales caresses, tendres câlins,
Et qui, à genoux, je vénère comme certains se vouent aux Saints .

Je ne connaissais pas la finesse de ses jambes sans fin,
Avant qu’elles ne m’invitent pour la danse de nos reins.
Invitation à goûter le nectar sucré de sa joie, ce jus divin
Comme un élixir de bonheur, hydratant pour mes lendemains …

Je ne connaissais pas la chaleur de ce centre terrien,
Avant d’y faire de subtiles mouvements de vas et vient.
Qui nous unis dans un univers étoilé hors du commun,
J’étais au paradis, ou est-ce d’éden le somptueux jardin ?

Je ne connaissais pas la chaleur de ses soupirs féminins,
Qui me réconfortent, et créent des souvenirs cristallins.
Ils éclosent comme des fleurs se posant sur ma main,
Qui les cueille au seuil de la porte d’un futur incertain …

Ils sont notre petit secret
Je les protège, je les couve
Pour que personne ne les trouve
Ces petits mots au charme désuet

Je les rends un peu magiques
Afin de doucement t’ensorceler
Je les écrit pour t’emprisonner,
Pour t’exprimer mes délires oniriques.

Mes petits mots d’amour à moi,
Ce sont des mots qui n’existent pas,
Ainsi, tu ne les répéteras pas,
Le soir, je te les dirai tout bas.

Je créerai d’autres mots pour toi
Des mots justes, qui me ressemble
Des mot qui feront un bel ensemble
Et qui t’entoureront comme mes bras.

Tu sais, je suis là près de toi,
Comme un papillon, je papillonne
Comme un ouragan, je tourbillonne,
Dans le vent, mes mots te disent tout bas….

….chuuut! On pourrait nous entendre
Quelqu’un pourrait nous surprendre
Toi aussi, dis moi 1001 merveilles
Dis les moi au creux de l’oreille.

Jamais une larme de vos yeux ne coulera,
Ou alors ce sera une larme de joie.
Car je préfère tellement vous voir sourire.
C’est le reste de ma vie que j’aimerais vous offrir.

Je suis émerveillé, vous seule avez su me plaire.
Je n’ai qu’une envie, partager votre univers !
Ici ou là, je saurai comprendre vos yeux d’enfants,
Ils seront mon plus merveilleux printemps.

Qu’importe si, de la vie j’entame déjà l’hiver,
Si vous veniez vous perdre dans mes bras ouverts
Si vous veniez poser vos lèvres sur mon cœur
Acceptant qu’alors, je fasse votre bonheur.

Je retrouverai toute la chaleur de mes étés,
Vous serez, de toute les Femmes, la plus adorée.
Fille du soleil, sortez moi de ce désert aride,
Auprès de vous, j’accepterai, désormais, mes rides.

Nuits et jours, Elle en rêve.
Jours et nuits, Elle en crève.
Que Son esprit l’occupe sans trêve.
Qu’Il répande en Elle, Sa sève

Qu’au yeux du monde nul ne devine
Qu’Elle ne soit que Sa beauté divine
Mais que dans l’intimité, Il la domine,
Qu’a ses pieds, Elle répande sa cyprine.

Elle rêve qu’il découvre ses secrets désirs
Sans qu’Elle n’ai besoin de les écrire.
Qu’Il la rende folle, quand à Lui Elle ose s’offrir,
Qu’il lui fasse connaître d’inconnus plaisirs.

Elle en crève d’être poussée dans ses extrêmes
Sans qu’Elle ne doive utiliser de stratagème,
Qu’il trouve malgré elle, ce qu’elle aime
Transformant ses douleurs en doux poèmes.

Dans son manoir, sombre donjon face à la mer,
Elle est Maitresse, dominant d’autres pères.
A la pleine lune, Son Maître rejoins son repaire,
Pour la torturer de la plus belle manière.

​Et qu’enfin, Il lui façonne de nouveaux fantasmes,
Qu’Il les rende réalité, pour que dans ses orgasmes
Elle lui rende honneur et soit sa soeur dans l’âme
Contraintes volontaires dans l’offrande de ses charmes.

Un souffle pour les soulever
Un regard pour les admirer
Une respiration pour s’enivrer
Un murmure pour les enchanter
Des caresses pour les lisser

Ma bouche est souffle sous tes plumes
Mes yeux regards sur tes plumes
Mon nez respiration dans tes plumes
Mon oreille écho entre tes plumes
Mes mains caresses pour tes plumes

Souffle coquin qui découvre doucement
Regard gourmand qui salive en admirant
Respiration aux creux de ton corps frémissant
Murmure tendresse pour des gémissements
Caresses sensuelles pour des effleurements

Plumage souffle en moi tes désirs
Plumeux regarde moi pour ton plaisir
Plumetis respire moi pour t’envahir
Plumeplume murmure pour me tressaillir
Plumeau caresse moi pour jouir

Pour ton souffle sur ma peau une plume s’envolerait
Pour ton regard sur mon visage deux plumes j’enlèverais
Pour une respiration sur mes monts trois plumes j’ôterais
Pour ton murmure au creux de mon oreille tes plumes j’écarterais
Pour des caresses sur mon intimité, tout entier je te plumerais