Nuits après nuits


Tu m’accompagnes dans mes nuits
Tu fais vivre mes plus beaux rêves
Tes caresses sont de délicieux fruits
Qui embrasent l’intensité de ma sève.

Je m’allonge près de ton doux corps
Pour que tu m’enlaces avec tendresse
Tes mains me touchent avec finesse
Ton amour pour moi était tellement fort.

Tu étais la plus belle étoile de ma vie
La fée de mon royaume des songes
Avec toi plus aucun mal ne me ronge
Jusqu’au moment où le soleil brille.

Reviens hanter mes nuits, tendre déesse
Laisse moi sentir la douceur de ton âme
Prends moi avec ardeur dans tes flammes
Je vis dans l’espoir de te faire princesse.

(c) 2013 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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Les mots-caresses


A l’instant où ta douceur vient glisser sur mon corps
Des rivières de tendresses coulent dans mon cœur
Rien de ce qui est autour de moi n’existe encore
Il n’y a plus que toi, présente dans mon esprit rêveur.

A quoi cela sert-il de chercher à faire des prouesses,
Seulement faire l’amour, nous envoler dans les nues.
Ou encore de dire les mots pour quelques promesses,
De nous aimer, recommencer bien des fois, être repus.

Ces deux mots, »je t’aime » font vibrer fortement les êtres,
Ils sont dits d’émotions, de désirs et d’infinis plaisirs.
Se donner des baisers qui nous apportent ce bien-être,
Pour glisser vers une couche et lentement se dévêtir.

Sur toi, je laisserai les traces d’une folle nuit d’amour.
T’infligerai les peines les plus tendres que tu aimes,
Qui te plongeront dans cette euphorie durant des jours;
Et te tatouerai à l’encre invisible d’érotiques poèmes.

(c) 2013 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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Offrande


Rêverie suite à un jeu idiot,
Rêve dessiné avec des mots
Coulant le long de ton dos,
Des lacets le rende plus beau..

Tu te tiens debout, figée
Sans défence, nouée.
M’attendant, intriguée
Tous les sens dégoupillés.

Je te bandes les yeux,
Déshabille tous tes vœux.
Tu te plieras à mon jeu
Selon mes règles, en feu.

D’abord, je noue tes mains,
Avec une corde en satin.
T’imposant le nœud gordien
Du désir qui n’a pas de fin.

Dans la cécité de ce bandeau,
Poignets liés, attachés au poteau.
Mes caresses rendent vives tes eaux
Ta douceur,elle, dresse mon flambeau.

Je t’attache avec délicatesse.
Dévoilant toute ma tendresse.
Il est venu, ce moment d’ivresse,
Découvrir ton corps en laisse.

Encordée pour un moment,
Fais moi languir de ton corps brûlant
Laisses moi te montrer tous mes talents
Pour t’imposer des plaisirs troublant.

Suspends toi à mon désireux regard
Comme tes mains prisonnières du foulard.
Entièrement offerte à mon érotique Art,
Tes cris montant l’ivresse, en nectar.

Attachée ainsi, haut et court
Pour rendre inutile tout recours
Prendre mon temps, faire des détours,
Pour ce moment inondé d’amour.

(c) 2013 Didier SEHA

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Je pense encore à toi


Un jour, je suis trop loin de toi.
Un soir, je te désire contre moi.
Un jour, surement on se retrouvera.
Une nuit, le chagrin deviendra joie.

Pourquoi m’inspires tu confiance ?
Pourquoi n’aurions nous pas notre chance ?
Pourquoi ne t’admirer qu’en image ?
Toi qui es mon plus joli présage.

Pourtant je pense à toi, à ta voix.
Seul dans le noir, seul dans le froid.
Pourtant, je pense à toi, à tes yeux,
Qui mettaient de la lumière dans mes cieux.

Un jour , à mon retour, je te retrouverai,
Une nuit, Ce sera à toi de m’attacher.
Un jour, pouvoir de mes yeux, t’admirer,
Une nuit, ton corps sensuellement le faire vibrer.

Pourquoi cette tendance à imaginer la réalité ?
Pourquoi toujours vouloir tout idéaliser ?
Pourquoi? Je finis par me le demander.
Pouquoi suis-je certain de vouloir t’aimer ?

Mais je pense à toi, de jours comme de nuit.
Et toi , dont un autre, égoïstement a envie.
Mais je pense à toi, car tu comptes pour moi,
Je ferai tout pour devenir l’objet de ton choix.

Un jour, tu verras la douceur de mon visage
Une nuit, je n’aurai plus peur de mon âge.
Un jour, mon coeur explosera de trop t’aimer,
Une nuit, tu voudras, ton corps, me redonner.

Pourquoi ai-je peur, Pourquoi je crains ?
Pourquoi ne serais-tu pas mon destin?
Pourquoi ? Je suis , certes, un peu coquin !
Pourquoi chercher toujours plus loin ?

Je pense à toi, je viens de t’écrire un poème,
Parce que ce que tu m’inspire l’amour suprême.
Je pense à toi, Je crois que ça veut tout dire,
J’espère simplement que tu ne vas pas en rire …

(c) 2013 Didier SEHA

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Premiers chagrins d’Amour

A mon petit bout d’homme …


Tu as 20 ans à peine,
Et déjà ton cœur saigne.
Pour une fille que tu aimes
Et qui ne vaut pas tes poèmes.

Tu apprends à devenir un homme,
Ça fait mal de croquer dans la pomme
Tu as mal dans ton cœur de môme,
Sur cette plaie j’étends un peu de baume.

Et si l’Amour est parfois un jeu
Il peut souvent être dangereux.
Il est si difficile d’être heureux,
Car pour ça, il faut être deux.

Ne cherche pas l’Amour,
Seul, il te viendra un jour.
Rien ne dis que ce sera pour toujours,
Mais donnes sans attendre en retour.

Car si, « donner pour donner,
C’est la seule façon d’aimer.  »
En amour il ne faut comptabiliser,
Juste donner et ne rien regretter.

Et si elles te quittent parfois,
Si elles ne veulent plus de toi,
Ce qu’elles ratent, elles ne savent pas,
Continues ta route et crois en toi.

Ton Papa Plume

(c) 2013 Didier SEHA

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Chocolat


Si le désir avait une couleur
Ne ne serait pas le rouge,
Mais bien celle du chocolat

Si le désir avait une odeur
Ce serait celle de ton parfum
Mêlé à celle du chocolat

Si le désir avait une texture,
Ce serait celle de ta peau
Que j’enduirais de chocolat

Si le désir avait des mots
Je viendrais les lire
Sur tes lèvres au goût de chocolat

Si le désir frappait à ma porte,
Ce serait surement toi
M’apportant un bout de chocolat

Merci pour ce moment d’intense sensation
Merci pour ce petit morceau de chocolat
Merci car comme lui, je fond entre tes doigts

(c) 2013 Didier SEHA
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Elle a sa place

Depuis déjà bien longtemps,
D’écrits poétiques en romans,
Elle a gagné sa place dans mon cœur,
Près de la porte du bonheur.

Porte,qu’elle aurait pu pousser
Pour, dans ma vie, s’installer.
Mon âme sœur dans l’écriture,
Elle aurait pu être mon futur.

Elle a sa place dans mes pensées,
Car je n’ai jamais cessé de l’aimer.
Source de mes plus belles poésies,
Héroïne de mes douces fantaisies.

Elle a sa place au coin du feu,
Illuminant nos intimes jeux.
Douces soirées romantiques,
Conjuguant Amour et érotique.

Elle a sa place dans mon lit,
Où, elle embellirait mes nuits.
Elle serait l’étoile la plus belle.
Ma planète en fine dentelle.

Elle a sa place dans ma vie,
J’aurais comblé toutes ses envies,  
Elle est encore mon unique déesse,
Pour toujours, ma force, ma faiblesse.

La vie n’a pas permit ce bonheur,
Mais tel un bel oiseau voyageur,
Entre Dijon et Bruxelles,
Il ne peut vivre sans elle.



(c) 2012 Didier SEHA
(https://www.levergerdemesecrits.eu/Poemier)
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Emotions


Une lettre, un mot, une phrase.
Un frisson, un regard, une émotion.
D’un coup, mon cœur s’embrase.
Est-ce l’amour ou la passion ?

La vie n’est qu’intensité
Les sentiments intensifiés,
Les peines éprouvées,
Les ravissements magnifiés.

Tout est intensément ressenti
Nos douleurs, nos dépits,
Nos bonheurs, nos repentis.
Notre cœur bat sans répit.

Chaque mot trouve son sens,
chaque mot trahit une émotion,
Et souvent dans l’éloquence,
Ressortent toutes les questions.

Chaque phrase en substance traduit
Le passé égaré ou le moment présent.
Et le futur qui lentement se construit,
Inlassablement, tout en restant latent.

Tous ces échanges lyriques,
Tous ces rêves incertains
Sont loin d’être utopiques,
Ne doivent pas être vains.

L’avenir se construit par la volonté.
Le bonheur n’est pas synonyme de chagrin.
Il faut se laisser une chance de le toucher
Et de réaliser les rêves de nos lendemains.

Certes, je ne crois pas au destin,
La vie se construit chaque jour,
Elle traduit la volonté de chacun
Et puise sa force dans l’amour.

Couleurs de peau, langues, religions et distances,
Toutes ces différences, ne sont que difficultés futiles.
Qu’importe ces obstacles, qui n’ont d’autres résonances
Que des idées dépassées dans des esprits serviles.

Chaqu’un de nos rêves à le droit d’exister,
Il donne plus de puissance à nos ambitions,
Il permet, quelque soient nos doutes, d’avancer,
Chacun d’eux permet de retrouver nos vraies émotions.

(c) 2013 Didier SEHA
(http://poemier.seha.be)

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18 ans déjà

Un jour, un mois, un an et puis…
Sonne le jour de tes dix-huit ans
Les années passent, l’enfance s’enfuit
Tu es maintenant un grand adolescent.

En 18 ans, mon Quentin, tu as bien grandi
Je me souviens encore de tes premiers pas
De tes petits cris, de tes premiers mots aussi.
Et puis de ce jour où tu m’as dit : » Papa ».

C’est vrai, je n’ai pas vu le temps passer
Et te voilà maintenant arrivé à la majorité
Pourtant il te reste tant d’étapes à passer
Et des expériences à vivre sans te planter.

Avec Maman, pour toi, je serez toujours là
Que ce soit dans de bons et heureux moments
Mais aussi dans ceux les plus délicats.
C’est ça aussi, notre rôle de parents.

Te guider et te préparer dans ce monde hostile,
A faire les bons choix pour ton avenir.
Et même si tu nous trouve un peu débiles
Saches que nous sommes là pour te soutenir.

Je suis fière du jeune homme que tu deviens.
Tu as du cœur et une si belle personnalité;
Je te résumerai en deux mots: tu es un mec bien.
Merci pour le bonheur que tu m’as déjà apporté.

Tant de choses nous avons partagés.
Nos prises de tête et nos fous-rires,
Nos descentes en ski et en plongée,
Nos passions musicales et nos délires.

Avec ton frère, tu es ma plus belle bataille;
Mon enfant, tu es dans mon cœur pour toujours;
Toi aussi mon fils , tu es le fruit de mes entrailles
Avec Renaud, tu es ma plus belle histoire d’amour.

Bon anniversaire mon grand

Je t’aime

(c) 2013 Didier SEHA
(https://www.levergerdemesecrits.eu/Poemier)

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Tit Ours en plume


Je partageais ses joies, Je partageais ses peines.
J’étais toujours là, ma vie était la sienne.
Petite fille elle ne voulait pas me partager.
J’étais dans son cœur jalousement gardé.
Le soir elle me prenait sous ses draps
Avant de s’endormir, elle me câlinait parfois.

Quand elle est devenue jeune adolescente,
Elle découvrit son corps, duvet sur la fente.
Elle me le fit explorer avec elle, en secret.
Utilisant ma douceurs quand elle se caressait.
Souvent le soir avec moi du plaisir elle se donnait
J’étais bien placé lorsqu’elle en jouissait.

Puis un jour, un jeune homme est entré
Ils se sont embrassés, il m’a écrasé.
Dans son dos, je me débattais, applati.
Je devais le gêner, brutalement il m’a pris.
Il m’a jeté sur le côté, je tombai de son lit
Et puis le lapin et son petit chien aussi.

C’est ainsi que j’ai assisté à son dépucelage
Ses gémissements résonnaient tel un orage
Une fois que le soldat rejoignit sa base
Elle resta un long moment couchée, en extase
Lorsqu’elle repris ses esprits, un peu plus tard
Elle nous ramassa, mais pas pour nous mettre au placard.

Plus besoin de nous, elle monta au grenier
Pour dans une malle, rapidement nous jeter
Je ne sais pas combien de temps nous y avons séjournés
Mais un beau jours, la malle perdue dans ce grenier
S’est ouverte, et dans un sac gris, elle nous a fourrés
Dans le froid, sur le trottoir, elle l’a déposé

Au petit matin, un bruit de ferraille m’a réveillé
Un bruit sourd m’a subitement effrayé !
Je compris que je n’étais même plus un souvenir,
Car je voyais déjà ma dernière heure venir.
N’y a-t-il donc personne pour venir me sauver ?
Une douce et délicieuse qui voudrait me choyer ?

Une fille à qui, pour toujours, je jurerais fidélité.
Ourson, ayant servi cherchant nouveau foyer.
Ourson, doux, tendre, affectueux et expérimenté.

(c) 2013 Didier SEHA
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