Prisonnier de ton tendre regard,
J’ai voulu faire parler les yeux,
Reflet de mon cœur à ton égard,
Laissant échapper une larme aux cieux.
Pardonnes moi cette tristesse un peu insistante,
Mais ton sourire est pour moi une si vive émotion,
Que mon cœur s’embrase en une fournaise suffocante
Et agît sur mon esprit en proie à une si forte passion
Je ne sais ce que tu peux bien penser de moi,
Tu acceptes mes gestes, passive et résignée,
Je t’en prie ouvre moi ton âme, j’ai le cœur qui larmoie,
Indifférence, arrogance, timidité ou bien pitié, … que penser ?
Prends ma main et montre moi le chemin de ton cœur,
Ne me laisses pas m’égarer dans l’épais brouillard de l’incertitude
Si tu es sensible à mon affection, donnes-moi plus de chaleur.
Ne me laisses pas me noyer dans une mortelle inquiétude
Oui, je rêve d’un signe, d’une plus franche communion,
D’un vrai baiser sur tes lèvres douces et exquises,
De t’enlacer tout contre moi, avec effusion
De plonger ma tête dans ta chevelure soumise.
Je t’en supplie, ne me laisse pas brûler d’impatience,
J’ai tant d’Amour à te prodiguer, Ma Tendresse.
Ne m’abandonne pas à cet atroce silence,
J’ai besoin de ton affection, de tes sourires, de ta gentillesse.
Pourtant sans aucun droit sur toi, et déjà prisonnier,
J’ai peur de l’instant où tu ne seras plus là.
Jusqu’où mes rêves vont-ils me persécuter ?
Si j’osais, je te demanderais, pour toujours, de rester avec moi.
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